(moulin à tan)
Situé sur son fief, l'évêque d'Orléans, en vertu de son" droit de moulin et sceau d'eau »,accorde ou marchand tanneur Guillaume CHICOINEAU-GAUTHIER, la
construction du moulin des Râteaux en 1749. La même année, ce dernier aurait vendu une partie du moulin à un bourgeois
d'Orléans, Jean LORIEUX.
En 1783, la veuve de Guillaume CHICOINEAU-GAUTHIER aurait baillé pour 6 ans la partie du moulin lui appartenant à Claude MESMIN-GRILLON puis, elle le lui
aurait vendu.
En 1808, les héritiers de Claude MESMIN-GRILLON, afferment pour 9 ans la partie du moulin des Râteaux leur appartenant au fils
des époux Chicoineau-Gauthier, Guillaume CHICOINEAU- GODEFROY, marchand tanneur: en 1817. ce dernier s'en portera acquéreur.
Quant à la partie appartenant à Jean LORIEUX. il semblerait qu'au début XIXe siècle, le
propriétaire soit la famille LANDRON.
Jusqu'à la fin du XIXe siècle, le moulin appartiendra aux familles de tanneurs CHICOINEAU- LANDRON.
Dès le début XXe siècle, le mouli est la propriété exclusive des LANDRON.
La famille LANDRON fut une grande famille de tanneurs magdunois. Elle a possédé tous les moulins a tan de la ville (moulins des Râteaux,
Saint-Hilaire,Saint-Pierre,de Basmont, Rousselet, Massot) et le Grand-Moulin (à farine celui-ci). Son entreprise, au départ implantée sur plusieurs sites a été recentré sur un seul site
(autour du moulin Saint-Hilaire}.La tannerie LANDRON cessa ses activités en 1953; c'était la dernière tannerie de Meung-sur-Loire.
En 1930, la tannerie et le moulin des Râteaux cessa ses activités. Depuis l'emplacement du moulin est utilisé comme habitation.
Sources: AMMs/L, 1G18, O.GENTY; ADL,3E336967; Lettres de mes moulin.