Moulin de St Hilaire

(moulin à farine et à tan)

 

Situé sur les terres appartenant au Prieuré des Bénédictins de l'Abbaye de Bourgueil, le moulin fut construit en 1723 par Gilles LEROY-PIGEON, marchand d'Orléans. sur sa propriété du “Grand Saint-Hilaire”.
Lors de sa construction, les propriétaires des moulins situés en amont et en aval intentèrent un procès à Gilles LEROY à cause de pertes d'eau dues à la construction de ce nouveau moulin et à l'élévation de la chaussée qui était souvent inondée. A l’issue d'un rapport d'experts en les personnes de Liphard MEUNIER, exploitant le moulin de Balletan à Beougency et Louis BEAUJOUAN, laboureur à Roudon et ancien ouvrier du moulin à papier de Roudon, Gilles LEROY

gagna le procès.

Dès sa construction, le propriétaire du moulin baille au boulanger de Saint-Ay, François DUCHEMIN le Jeune, son exploitation: il était fils des propriétaires de !'Hôtellerie du Grand
Sauvage (située à l'angle de la rue Saint-Jean et la rue des Cordeliers), François DUCHEMIN, père échevin de la ville de Meung en 1718.

En 1746, les héritiers de Gilles LEROY vendent à François PROUST-DESCHAMPS, originaire de Nantes, la propriété du Grand Saint-Hilaire (dont le moulin).

Une de leurs filles, Elisabeth PROUST, en hérita avec son époux, riche marchand tanneur de Meung, Jacques-Guillaume HUBERT de la Grenouillère.

En 1771, le fermier-exploitant du moulin à farine est Amant MICHOU-DEFORGE. Boulanger à Cléry.


En 1779, Jacques-Guillaume HUBERT afferme le moulin à des marchands tanneurs (dont Jean- Fronçois RICHARD) qu'ils doivent transformer en moulin à tan.

En 1810, les filles de Jacques-Guillaume HUBERT vendent l'ensemble de Ia propriété du Grand Saint-Hilaire au marchand tanneur César CHICOINEAU-LEPROUST. Ce dernier y organise une grande tannerie.

En 1843, il refait faire à neuf le moulin Saint-Hilaire .